A propos de... FB

 

 

Je suis costumière.

 
Autodidacte, je conçois et réalise des costumes et accessoires de scène pour des compagnies de théâtre et de danse en Alsace et en Lorraine : Le Kafteur, Dégadezo, Le Gourbi Bleu, L'Atelier Mobile, La Lunette ThéâtreBlicke, Estro, Amoros et Augustin, OC&CO, Crescendo, Le Centre Chorégraphique de la Ville de Strasbourg, Acte 5, BoulevArt Théâtre, Avec ou sans fil, Théâtre de Tuiliers, La Jacqueline, La Mesnie H...
Soit plus de 80 spectacles depuis 1994.

Couleurs, matières, mouvement. Le costume mêle sa vibration  à l'art de mouvoir les corps, les sens, les sentiments. J'aime par dessus tout, au service d'une vision forte, nourrir l'invention d'un spectacle.


Bonne visite sur ces pages où vous trouverez quelques exemples de mes créations.




Contact :

Florence BOHNERT

06 32 75 25 78
     uneparquenoire@gmail.com




                T’aurais-je pu sauver avant que la nuit tombe?

                Il eut suffit d’un mot, d’un instant incertain
                Et la Parque, distraite, eu coupé d’autres liens

                                                                                                                     Lionel Droitecour (1993)

 


 

                                                            Les Parques

 
Clotho, la plus jeune, tient le fil du destin, Lachésis le met sur le fuseau et le déroule, enfin Atropos, la plus âgée vêtue de noir (la Parque noire), le coupe. Les trois soeurs veillent sur le sort des mortels et l'harmonie du monde.

 


                                                      Un chien andalou (1929) de Luis Buñuel

 

 Acherontia atropos (le Sphinx tête de mort), Death's Head Hawk-moth en anglais, Totenkopfschwärmer en allemand et Calavera, Cabeza de Muerto ou Mariposa de la Muerta en espagnol.

Association de mots, d'images, tissu tressé d'idées, fugaces et contraires.

Le papillon, l'éphémère, le fil, la mort, la vie, la nuit, l'étincelle, la fragilité de l'instant, la puissance de l'émotion. 

Un battement d'aile. Un petit geste, presque anodin, celui de mon ciseau, et l'onde qui se propage au corps de l'interprète, au coeur du spectateur...J'aime à penser qu'en coupant le fil puis le nouant, je contribue un peu à cet élan.

Bien à vous,

FB